SCÈNE IV

LES MÊMES

     (Les lutins viennent se grouper autour de la fée qui se tient debout au milieu d'eux, avec Lilo et Lélie de chaque côté d'elle ; et tous les acteurs chantent ensemble, sur l'air de Magali).

PREMIER COUPLET
Oh ! la tendresse d'une mère ;
Elle est si forte et si légère !
Visage cher et qui sourit, (bis)
Lumière, abandon, allégresse !
C'est le doux nid
Où, constamment, l'enfant se presse
Et se blottit.

DEUXIÈME COUPLET
L’univers sans fin, sans limite
Tient dans ce nid qui nous abrite :
Le ciel lui prête sa clarté (bis)
Les fleurs, charme de la nature,
Pendant l’été,
Lui composent une parure
De leur beauté.

TROISIÈME COUPLET
Aucun séjour n’est plus aimable :
Feu dans l’âtre, pain sur la table,
Baume pour toutes les douleurs ! (bis)
Un seul regard, une parole
Sèchent les pleurs ;
Comme l’oiseau, la gaîté vole :
Paix dans les cœurs !

QUATRIÈME COUPLET
Quand la nuit, sur ses sombres voiles
Allume en foule ses étoiles,
C’est l’asile qui nous attend : (bis)
Il nous berce en un joli rêve,
Plein de rayons
Jusqu’à l’heure où le jour se lève
Sur les sillons.

CINQUIÈME COUPLET
Oh ! la tendresse d’une mère,
Elle est si forte et si légère !
Doux soins, visage familier, (bis)
Chaleur, bonté, mille caresses,
Fleurs du sentier,
Surpassent toutes les richesses
Du monde entier !

     (Les lutins vont se ranger tout autour de la scène. La fée reste au milieu, avec Lélie et Lilo qui se tiennent blottis auprès d’elle, et elle se baisse un peu, pour les serrer dans ses bras).
 

RIDEAU

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