Pour la Fête des Mères
Raymond RICHARD
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250 000 cliparts Mindscape
Trois brins de Muguet
Monologue pour Garçons et Fillettes
FÊTE DES MÈRES
Les Éditions du Cep Beaujolais
VILLEFRANCHE (Rhône)
ET LES PAPAS ?
À la saison des lilas blancs,
Une fois l'an,
D'un même généreux élan,
On fête toutes les Mamans :
C'est très pratique...
Et c'est charmant !
Mais consultez un éphémère,
Votre journal, un dictionnaire,
Et cherchez la fête des Pères !
Néant !
Ça, c'est méchant !
Il y a là, je le proclame,
Un très injuste traitement.
C'est très bien de fêter les dames,
C'est très galant,
Évidemment !
Et je ne songe à contester
Le dévouement et la bonté
De celles que l'on va fêter.
Mais pourquoi dans notre allégresse,
Oublions-nous -cela me blesse-
Tous les Papas que nous aimons ?
Un Papa, Mesdames, voyons
N'est-ce pas gentil et mignon ?
Vous n'osez dire le contraire,
Car, enfin s'il n'est pas gentil,
Pourquoi l'auriez-vous donc choisi ?
Oh ! bien sûr, un Papa, ça crie,
C'est peut-être moins indulgent
Qu'une Maman !
Mais c'est lui qui remplit la caisse,
Qui, tout le jour, peine sans cesse :
Cela lui donne, par ma foi,
Quelques droits
À notre enfantine tendresse.
Pauvre Papa, il a aussi
Bien des tracas et des soucis
Et s'il est moins tendre avec nous,
C'est cependant sur ses genoux
Que nous faisons la cabriole.
C'est lui qui nous refait l'école,
Le soir, car il est très savant !
C'est lui... mais pourquoi, longuement,
Énumérer tous ses mérites ?
Et c'est pourquoi je vous invite,
Vous les Petits, vous les Mamans,
À crier dans un même élan :
Attention, ne vous trompez pas !
À trois : "Vivent les Papas !"
"Une, deux, trois !"
(Toute la salle :)
VIVENT LES PAPAS !
(Tous droits réservés) Raymond RICHARD
QUAND ON EST PETIT monologue pour garçons ou fillettes Quand on est petit tout petit,
On envie les grandes personnes
Et, dans le printemps qui fleuronne,
Impatient d'avoir grandi,
On voudrait que bien vite sonnent
Les heures grises de l'automne...
Et, cependant, c'est si gentil
D'être petit !
Être petit c'est, sur le monde,
Poser un regard ébloui.
Tout est neuf et tout resplendit !
La joie de vivre vous inonde,
C'est un merveilleux paradis
De chants, de rires et de rondes
Quand on est petit, tout petit !
Être petit c'est, dans son ombre,
À chaque pas, à chaque instant,
De l'aube claire aux heures sombres
Deviner l'ombre de Maman !
Maman, par vous la vie est douce !
Par vous tout s'anime et tout luit
Et dans vos bras tendres, blotti,
Comme l'oiselet dans la mousse,
Dans le berceau que vos mains poussent,
Ah ! qu'il est bon d'être petit ! (Tous droits réservés) Raymond RICHARD
SANS TOI, MAMAN !
Sans toi, Maman, sans ton sourire,
La maison serait sans soleil.
Je ne saurais plus me conduire
Si tu manquais à mon réveil.
Sans toi, Maman, sans ta tendresse,
Tout serait gris et sans chaleur.
Les jours n'auraient plus d'allégresse
Et le printemps plus de couleurs.
Sans toi, Maman, sans ta présence,
Sans ta parole et tes baisers,
Je n'aurais plus de confiance
Et tout mon coeur serait brisé.
Mais tu es là, Maman chérie !
Oui, tu es là ! C'est merveilleux !
Tout devient simple et radieux.
Vive Maman ! Vive la vie !
(Tous droits réservés) Raymond RICHARD