Le Rameau d'Olivier 

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 Monologue pour petit garçon, par RAYMOND RICHARD. 

  Pour mes étrennes, je voulais - Après tout, c'était mon affaire ! - Afin de jouer à la guerre, Un beau fusil, un pistolet.

 Ma demande était bien banale : Je suis comme tous les garçons Et vous connaissez les façons Des hommes qui s'envoient des balles. 

 J'aurais voulu faire comme eux Et m'amuser -oh ! « pour de rire » ! - Au petit soldat qu'on admire : Pan ! Pan ! Pan ! Ça, c'est merveilleux ! 

 Mais, ce matin, quelle surprise ! Je n'ai trouvé dans mon soulier Qu'un simple rameau d'olivier Près d'un mot dans la cendre grise.  

 Mais, ce matin, quelle surprise ! Je n'ai trouvé dans mon soulier Qu'un simple rameau d'olivier Près d'un mot dans la cendre grise.  

 Et ce petit mot me disait : « Enfant, n'imite pas les hommes : Ils sont plus fous que toi, en somme ! Apprends-leur à aimer la Paix ! » 

 Raymond RICHARD

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