PIECES  DE  THEATRE  POUR  ENFANTS.

 
 

LA JOURNÉE AUX AVENTURES


PANTOMIME COMIQUE EN UN ACTE.


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5573176j/f3.image.r=Almanach%20des%20enfants%20Amusements%20et%20jeux%20pour%20jeunes%20filles%20et%20jeunes%20gar%C3%A7ons.langFR

Almanach des enfants. Amusements et jeux pour jeunes filles et jeunes garçons


 

1877


CASSANDRE, riche campagnard.
PIERROT, son serviteur.
ALAIN, neveu de Cassandre.
FR1QUET, voisin espiègle.

La scène se passe dans une campagne de France.


Intérieur d'une maison rustique.

Scène première.



Pierrot, tenant une lettre d'une main et un plumeau de l'autre, entre lentement par le fond, il époussette machinalement quelques meubles, puis la lettre qu'il tient, il cherche à en lire le contenu pendant qu'il époussette dans le vide ; tout à coup il attrape un vase qui tombe et se brise, Pierrot désolé, fourre la lettre dans sa poche, ramasse les morceaux du vase et les jette par la croisée ; on entend un cri dehors, Pierrot s'arrête en faisant une grimace expressive, il se tient immobile, un morceau de son vase brisé arrive du dehors par la croisée entrouverte et casse un objet sur un meuble ; Pierrot qui craint de recevoir un projectile, se précipite dans la chambre de Cassandre.



Scène II.



La porte du fond s'ouvre, Friquet passe la tête et, ne voyant personne, entre d'une façon délibérée, montre que Pierrot a jeté des tessons par la fenêtre et s'est sauvé ensuite. Il voit le dégât causé par les fragments de vase qu'il a jetés, se met à rire, change, les meubles de place, écoute à la porte derrière laquelle il entend causer Pierrot et Cassandre, puis posant un siège devant cette même porte, il s'enfuit par le fond, en riant aux éclats.



Scène III.



La porte de droite s'ouvre ; Cassandre, poussé par Pierrot, entre et se heurte contre le siège posé par Friquet, il tombe ; Pierrot qui le suit de près tombe par-dessus, il se relève vivement et cherche l'auteur du malin tour qui a causé leur chute; Cassandre fait des grimaces de douleur ; Pierrot l'aide à se remettre sur pied. Le bonhomme, qui n'a que son caleçon et sa chemise, cherche à maintenir sa robe de chambre croisée afin qu'on ne voie pas son déshabillé ; il finit par demander à Pierrot pour quelle cause il est venu le déranger. Son serviteur lui raconte qu'il a vu Friquet, jetant du dehors des pierres dans le salon. Cassandre hausse les épaules, en voulant jurer qu'il dit vrai. Pierrot allonge la main et soufflette ainsi Cassandre qui va tomber sur un siège où se trouve un morceau de tesson, sur lequel il s'assied; il pousse un cri et parcourt le salon en montrant qu'il s'est fait dû mal. Pierrot le suit en examinant si son maître est blessé et lui donnant des bourrades parce qu'il le gêne pour voir à son aise.

 


Scène IV.



Un peu calmé, Cassandre indique à Pierrot qu'il désire s'habiller ; Pierrot tire d'une pièce voisine, en les apportant l'une après l'autre, toutes les pièces dont son maître a besoin ; lui passant les jambes dans les manches de sa veste, ou les bras dans sa culotte, laissant tomber le chapeau sur lequel il marche et qu'il retape ensuite avec son coude après l'avoir essuyé en crachant dessus; lui donnant sa canne dont il lui frappe le ventre, la tête ou les doigts. Une. fois habillé, Cassandre se gratte la tête, ne sachant plus où il devait aller. Pierrot pousse un cri qui effraie son maître, lequel manque de tomber à la renverse, l'ayant relevé, il lui donne une tape sur le front. Étonnement de Cassandre qui demande à Pierrot une explication de sa conduite, Pierrot sourit en montrant que c'est sur son front qu'il voulait frapper pour donner l'éveil à ses souvenirs ; il tire de sa poche la lettre avec laquelle il est entré, cherche à la défriper en la frottant à deux mains contre sa poitrine, il la remet ensuite à son maître qui la lit. Pendant ce temps, Pierrot qui a regardé par la fenêtre, recule en marchant sur le pied de Cassandre qui lâche sa lettre ; il tire son maître à tour de bras et lui montre une ombre qui se glisse au dehors. Cassandre parle bas à Pierrot, et tout deux rentrent dans la chambre à droite en marchant sur la pointe du pied.



Scène V.



Friquet rentre avec précaution, le jeune espiègle fait en riant un geste de malicieuse menace à l'adresse des deux personnages qui viennent de disparaître, puis il examine quelle niche il pourra bien leur faire, il change les meubles de place, prend une nappe posée sur la table et la place à l'aide d'une épingle dans la tenture, au-dessus de la porte à droite, puis ramassant la lettre oubliée par Cassandre, il commence à la lire, lorsque soudain Cassandre et Pierrot entrent en scène, tout deux armés de gourdins, le premier s'engage la tête dans la nappe qui lui sert de capuchon et pousse un cri. Pierrot qui croit que c'est un adversaire, tape dessus ; Cassandre a lâché son bâton que Friquet saisit et avec lequel il frappe sur Pierrot, puis il s'échappe par le fond en riant de son équipée.



Scène VI.



Cassandre s'est débarrassé de la nappe qui lui ceignait la tête et, voyant son gourdin que Friquet a rejeté dans le salon, il frappe Pierrot qui lui rend coup pour coup. Reconnaissant leur erreur, ils tombent tout deux assis, désespérés et moulus, geignant avec force en se tâtant bras et jambes. Cassandre alors, prend une résolution énergique, celle d'assommer Friquet en courant après lui ; Pierrot approuve et se lâche du col pour se donner du courage. Les deux hommes se prennent par le bras et sortent bravement en se cognant la tête avec le bâton qu'ils ont posé sur leur épaule libre ; chacun d'eux fait volte-face et se met en garde, croyant qu'un ennemi vient les surprendre ; plus de doute, c'est Friquet. Bientôt ils comprennent leur méprise et vont s'éloigner, lorsque soudain Pierrot s'arrête et entend du bruit. Cette fois, c'est bien leur esgiègle qui frappe. Attends ! semble dire Pierrot !.. Après plusieurs coups frappés au dehors, la porte est ouverte et Alain fait son entrée.



Scène VII.


 

C'est un jeune paysan, à la mise coquette et ridicule. De longs cheveux filasse tombent incultes sous son chapeau. Un rire niais et hébété contracte perpétuellement ses lèvres. Il entre droit devant lui, saluant à droite et à gauche sans voir personne et présentant de même un petit bouquet qu'il tient à la main. Cassandre et Pierrot croyant que c'est Friquet, lui font une chasse à coup de trique ; Alain rebondit, court au milieu des sièges et tombe tout courbaturé ; Cassandre qui reconnaît son neveu dans celui qu'il tape de la sorte, le relève en le priant de l'excuser ; Alain faisant des grimaces et offrant son bouquet à son oncle, se relève en souriant, en boitant, et en se frottant les reins, ajoutant qu'il n'a pas de mal, ce que ses contorsions démentent; on l'invite à boire un verre de vin pour se remettre ; c'est accepté !.. Pierrot place trois verres et apporte une bouteille qu'il tire d'une armoire, on verse, on trinque ; tout à coup, Cassandre et Pierrot qui ont voulu goûter à leur verre, s'arrêtent en faisant une grimace et regardent Alain qui a bu d'un seul trait. Ils examinent la bouteille qui porte pour étiquette : opium... Alain tout en souriant, se lève, chancelle, fait des gestes étranges et tombe lourdement endormi sur la table ; Cassandre prend sa canne et court pour aller chercher un médecin.

 


Scène VIII.



Après l'avoir inutilement rappelé, Pierrot revient auprès d'Alain endormi et cherche à le réveiller en le chatouillant, en lui soufflant dans les yeux, en le pinçant, en le bousculant. A la fin, il se fâche et menace de le battre ; il pense alors à lui asperger la tête et va chercher une potée d'eau qu'il lui lance brutalement au visage sans qu'Alain fasse un mouvement ; une idée germe subitement dans son cerveau, c'est d'aller coucher Alain dans la chambre voisine ; il cherche alors à le soulever, mais n'y peut parvenir à cause de sa lourdeur ; il le prend à bras le corps, mais le corps lui échappe et tombe à terre ; il essaie de le rouler comme une futaille, mais arrivé en travers de la porte et, comme cette position l'empêche d'entrer, il le roule en sens inverse, le place avec difficulté sur une chaise, et le traîne ainsi, lui heurtant la tête contre les meubles ou les saillies qu'il rencontre en chemin.

 


Scène IX.



La porte s'ouvre grande, livrant passage à Cassandre qui entre vivement, précédant un docteur auquel il fait faire le tour de la scène ; en passant en face du-public, le docteur écarte sa longue chevelure et montre la face moqueuse de Friquet. Après un second tour de scène, Cassandre s'arrête et montre que l'homme malade est là ; Pierrot qui rentre au même instant, vient se placer entre eux ; salutations comiques dans lesquelles Cassandre se met la figure dans le dos de Pierrot. Le docteur tâte le pouls de ce dernier qui s'y prête complaisamment, lui fait tirer là langue et, le trouvant pâle va lui faire une ordonnance, Cassandre qui s'aperçoit de l'erreur, se morfond et veut à toute force expliquer que ce n'est pas pour Pierrot qu'il est allé le chercher ; puis tirant son domestique à part, il lui demande où est Alain, Pierrot lui montre la chambre à côté. Pendant ce détail, Friquet s'est assis et regarde la
bouteille d'opium en riant. Le bout de sa robe en s'écartant, laisse voir son premier costume qu'il porte en dessous et que Pierrot reconnaît ; il parle bas à l'oreille de son maître qui fronce le sourcil et qui va fermer la porte de droite pendant que Pierrot verrouille celle du fond ; Friquet qui guette tout ces mouvements en dessous, fait un signe de tête, annonçant qu'il se voit découvert.



Scène X.



Se retournant du côté du faux docteur, Cassandre lui dit qu'il l'a bien reconnu, qu'il portait ce costume pour le tromper et se moquer de lui ; en même temps il lui enlève sa perruque et son chapeau, tandis que Pierrot vient lui retirer sa robe noire !.. Friquet demande pardon et dit qu'il se tuerait plutôt que d'être vu dans cette ridicule équipée ; Cassandre se met à rire d'une façon incrédule ; Pierrot montre la bouteille contenant l'opium et d'un air railleur invite Friquet à s'en servir ; celui-ci regarde l'étiquette et conçoit une idée ; il remplit un verre du liquide, fait un adieu à la vie et pendant que Cassandre et Pierrot étonnés, se consultent pour savoir s'ils doivent l'empêcher d'agir, il jette le contenu du verre par la croisée, puis feint de le vider d'un trait ; Cassandre court à lui, Pierrot prend le verre et le retourne !.. plus rien dedans !... Les deux hommes ont peur, Friquet tourne sur lui-même et tombe à plat ventre sur le sol !.. Cassandre ne sait que faire, Pierrot a une idée et emmène son maître pour la lui communiquer.



Scène XI.



En leur absence, Friquet se lève et les entendant revenir se recouche sur le dos. Cassandre et Pierrot rentrent avec un grand panier couvert. Ils sont surpris de voir Friquet dans une autre position que celle qu'il occupait avant leur départ. Après Une longue discussion à cet égard, ils supposent que c'est le vent ou l'effet d'une dernière convulsion qui a retourné le corps ; ils ouvrent le panier et fourrent Friquet dedans avec toutes sortes de difficultés, ensuite ils l'iront jeter à la rivière. Cas- sandre, que cette idée effraye, ne se sent pas la force de porter le panier. Pierrot imagine d'aller chercher des cordes pour s'atteler après et le tirer . derrière eux ; Cassandre approuve : tous deux sortent. Au même instant, Friquet s'échappe du panier, cherche dans le cabinet quelque objet lourd qui le remplace ; il fait un geste de surprise en voyant Alain endormi qu'il ramène en scène ; il le fourre à sa place dans le panier, met par dessus sa robe, son chapeau, sa perruque, puis referme le panier
et court se cacher dans le cabinet.



Scène XII.



Revenus avec des cordes, Cassandre et Pierrot les attachent au panier et se mettent en devoir de l'entraîner, ce dont ils ne peuvent s'acquitter facilement, l'un tirant à droite, l'autre à gauche, renversant le panier dans lequel le corps d'Alain subit des secousses formidables et multipliées. A peine sont-ils dehors, que Friquet s'élance hors du cabinet, il écoute, le pas des hommes qui s'éloignent, regarde par la croisée, indique que Cassandre et Pierrot entraînent le panier et qu'ils viennent de le jeter à l'eau. Il veut s'enfuir, mais il fait signe que les hommes reviennent et qu'ils vont le surprendre ; il voudrait se cacher de nouveau dans le cabinet, mais il craindrait de se trouver surpris ; après avoir écouté derechef le bruit qui annonce le retour de Cassandre et de Pierrot, il se décide à escalader la fenêtre et disparaît au dehors.



Scène XIII.



La porte s'ouvre violemment. Cassandre et son domestique, effrayés de leur action, se précipitent en scène avec terreur, tremblant au moindre bruit et craignant que leur crime découvert, on ne les emprisonne et ne les pende. Ils se soutiennent en s'appuyant dos contre dos ; tout à coup Pierrot fait. un mouvement. Cassandre tombe et crie, Pierrot le relève et lui fait songer à Alain qu'ils ont couché dans une chambre voisine ; il en ouvre la porte et recule terrifié ; la chambre est vide !.. Les voilà qui se remettent à trembler !... On frappe !.. Pierrot dit qu'il ne faut pas ouvrir, qu'on vient les arrêter... Après plusieurs coups donnés à la porte du fond, elle s'ouvre, livrant passage à Alain qui rentre mouillé et se secoue en éclaboussant son voisinage. Cassandre et Pierrot se jettent à genoux; Alain rit en leur expliquant qu'il dormait, lorsque soudain il s'est senti dans l'eau et dans un panier ; il est sorti de l'un et de l'autre... et le voilà ! Il montre en même temps la robe, la perruque et le chapeau que Friquet avait jetés dans le panier avec lui. Pendant cette explication, Cassandre et Pierrot se relèvent graduellement ; ils croient être le jouet d'un rêve ; tout le monde se livre à la joie et s'embrasse en oubliant ses déconvenues.



Scène XIV.



En ce moment le son d'un crin-crin se fait entendre, Pierrot regarde par la fenêtre et fait signe qu'un ménétrier est là dehors ; Cassandre dit qu'on l'appelle. Pierrot l'invite de la fenêtre, Alain court ouvrir la porte du fond ; le ménétrier entre ; grand chapeau à claque, habit à basques, énormes lunettes ; on l'invite à jouer du violon ; le ménétrier fait un mouvement de moquerie et laisse deviner l'espiègle personnage de Friquet ; il joue un pas de valse qui entraîne tout le monde. Cassandre prend une chaise, Pierrot un balai, Alain une poêle, tous se mettent à danser avec, leurs instruments. Le rire sarcastique de Friquet intrigue Pierrot qui l'examine et le reconnaît ; il arrête Cassandre et lui parle bas, puis tous deux sortent pendant que Friquet continue de jouer du violon et qu'Alain saute comme un insensé.



Scène XV.



Remarquant leur sortie précipitée, Friquet cherche par quel moyen il pourra se tirer de là, tout en faisant une plaisanterie. Pièce à pièce, il retire son chapeau, son habit, ses bésicles ; il en affuble Alain qui valse comme un fou et se laisse habiller sans cesser sa danse, et comme sous l'empire d'une frénésie ; cela fait, Friquet s'esquive par le fond. Peu
après, Cassandre et Pierrot rentrent armés de bâtons et administrent une volée au pauvre Alain qui saute en criant, jette ses vêtements d'emprunt au milieu des coups et se fait ainsi reconnaître par ses agresseurs découragés. Cassandre ordonne à Pierrot de conduire son neveu dans la chambre voisine, de le frictionner, de lui donner à boire, pendant qu'il va lui préparer une petite récompense. Alain, joyeux et souffrant tout à la fois, sort en souriant et en criant, lorsque Pierrot lui fait mal en cherchant à le prendre par un membre quelconque.



Scène XVI.



Dès qu'il se voit seul, Cassandre jette un regard furtif pour voir si personne ne remarque ses actions. Tirant un trousseau de clés de sa poche, il sort d'un meuble un coffret qu'il ouvre précieusement et duquel il extrait une liasse de billets de banque qu'il embrasse avec amour... On entend crier Alain dans la coulisse ; Cassandre étonné, resserre les billets dans le coffret, le pose sur un meuble et va voir à travers la serrure ce qui fait crier son neveu. La porte s'ouvre brusquement, le heurte et le renverse, Cassandre agite les bras et les jambes sans se relever ; Alain rentre en scène poursuivi par Pierrot, il marche à reculons, vient se heurter contre Cassandre et tombe sur lui ; les deux hommes roulent l'un sur l'autre en divers sens tout en essayant de se relever, pendant que Pierrot les regarde froidement sans leur apporter aucune aide. A la fin, Cassandre et son neveu parviennent à se remettre sur pied, moulus et meurtris. On demande des explications. Alain dit que Pierrot l'a frotté si fort qu'il lui a fait mal ; Pierrot répond que c'est faux et allonge un coup de poing sur le chapeau d'Alain, celui-ci riposte par un autre ; ils saisissent tout ce qui leur tombe sous la main pour se l'envoyer à la tête. Dans la bousculade, Pierrot s'empare du coffret contenant les valeurs de Cassandre et le jette à la figure d'Alain, celui-ci l'esquive, le coffret passe par la fenêtre et va tomber dehors, Cassandre veut en vain le rattraper pousse un cri et perd connaissance.



Scène XVII.



Stupéfaits à la vue du vieux qui a perdu le sentiment, les deux antagonistes se rapprochent, le soulèvent, le mettent sur un siège, lui frappent dans les mains avec violence ce qui donne des soubresauts au vieillard, à la fin, Pierrot lui fait respirer un de ses souliers, ce qui le ranime et lui fait ouvrir les yeux. Il revient à lui, mais bientôt se met à geindre en songeant que son avoir est perdu. Il se lève, se dirige vers le fond, Alain et Pierrot le suivent sans comprendre ce qui le pousse. Arrivé près de la porte, elle s'ouvre brusquement ; Friquet se tient sur le seuil... Tous reculent à son aspect et, sur un signe de Cassandre, on s'empare de Friquet pour taper sur l'espiègle, lorsque celui-ci fait un geste qui les désarme tous, en tirant de dessous son habit le coffret lancé par Pierrot. Cassandre l'examine, retrouve ses valeurs intactes et embrasse Friquet, en montrant que s'il à mauvaise tête, il a le cœur excellent. Chacun lui serre la main, Pierrot va chercher une bouteille et l'on danse une farandole en trinquant et en s'accompagnant aux cliquetis des verres.

 

FIN

 




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